DES BONS POINTS POUR LA CIGARETTE ELECTRONIQUE

Selon une nouvelle étude s'appuyant sur une centaine de recherches, il serait préconisé de ne pas restreindre l'usage de la cigarette électronique.

La cigarette électronique fait désormais partie intégrante de notre environnement. Les fumeurs ont déserté les lieux publics, pour laisser place à quelques «vapoteurs». Mais il reste encore beaucoup d'interrogations sur l'innocuité de l'e-cigarette et son efficacité dans le sevrage tabagique. Une étude scientifique diffusée jeudi sur le site de la revue Addiction émet des conclusions plutôt favorables au vapotage.

L'équipe internationale conduite par Haydden Mac Robbie, du centre d'étude pour le tabac et l'alcool à l'institut de médecine préventive de l'université Queen Mary de Londres, a analysé le contenu de 99 articles scientifiques relatifs à la cigarette électronique. Il en a été déduit par les auteurs que les concentrations de produits toxiques présents dans les vapoteuses sont plus faibles comparées à la cigarette, et que la présence d' éléments carcinogènes s'y trouve en quantité négligeable. Par ailleurs, peu d'effets délétères sur la santé ont été rapportés, mais le manque de recul à long terme sur l'e-cigarette rend difficile l'évaluation des risques sanitaires, ajoutent-ils. Néanmoins, il est rappelé par les auteurs que  «l'ingestion de l'e-liquide est dangereuse, voire mortelle, en particulier chez le jeune enfant».

Vapoter pour arrêter de fumer !

Autre point souligné par l'étude britannique : «l'e-cigarette contribuerait au contrôle favorable de la consommation de tabac. Les vapoteurs sont principalement, dans la majorité des cas, «des fumeurs qui souhaitent diminuer ou arrêter leur consommation de tabac», confirment Hayek et ses collaborateurs. En Angleterre, on constate que «la croissance des ventes d'e-cigarette est corrélée avec la diminution du nombre de fumeurs», ajoutent-ils. Pour le président de la Fédération Interprofessionnelle de la Vape (FIVAPE), Arnault Dumas de Rauly : «parmi les 2,5 millions de vapoteurs recensés en France au 1er semestre 2014, presque 1 million ont arrêté le tabac».

En outre, contrairement à la crainte de nombreux spécialistes, l'étude met  en avant que la vapoteuse n'est pas «une porte d'entrée dans le tabagisme». Selon les propos du président de la FIVAPE : «Les e-cigarettes ringardisent la cigarette auprès des jeunes»,  s'appuyant sur une étude publiée en mai dernier par l'Office français de prévention du tabagisme.

Cinq fois plus d'utilisateurs en deux ans !

Inventée en 2003 par Lik Hon à Hong Kong, la cigarette électronique diffuse de la nicotine par inhalation. Elle est commercialisée en Europe et aux États-Unis depuis 2006. Dans un premier temps, marginale, son utilisation se développera réellement au cours des années 2010-2011 en Amérique du Nord et au Royaume-Uni. En France, fin 2012, on comptait «500.000 vapoteurs ; ils étaient  1 million il y a un an, pour évolué aujourd'hui  à 2,5 millions environ : déclare au Figaro Arnaud Dumas de Rauly.

Face au succès de l'e-cigarette, les chercheurs en santé publique continuent la poursuite de leurs investigations sur ses risques ou ses bienfaits potentiels, les effets sanitaires à long terme restant encore inconnus à ce jour. La réelle efficacité de la vapoteuse dans le sevrage tabagique reste à prouver. Néanmoins, au regard des recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), les professionnels de la santé la tolèrent désormais pour certains fumeurs qui souhaitent un sevrage tabagique, voire nicotinique.

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